Les deux procédés peuvent facilement être confondus en raison de leur nom similaire, mais l’impression de type transfert thermique et l’impression de type thermique direct sont deux modes différents malgré leur point commun : l’utilisation de la chaleur. En voici les principales différences.
Impression de type transfert thermique
Dans ce type d’impression, plutôt que de déposer de l’encre sur le papier (comme le font les imprimantes traditionnelles), l’imprimante chauffe un ruban à transfert thermique à des endroits très précis. Les points chauffés par la tête thermique font fondre l’encre (composée de cire ou de résine) présente sur le ruban de sorte qu’elle s’en détache pour venir se poser sur le papier, formant ainsi l’image imprimée que vous souhaitez. On priorisera cette méthode pour des étiquettes qui auront à subir des températures très élevées.
Impression de type thermique direct
Aucun ruban d’encre n’est requis pour l’impression de type thermique direct. C’est le papier, qu’on désigne tout simplement sous le nom de « papier thermique », qui réagit à la chaleur générée par la tête thermique de l’imprimante. La tête thermique chauffe les endroits précis du papier où doit se trouver l’image ou les caractères et le papier, traité chimiquement pour cet usage, noirci sous l’effet de la chaleur.
En outre, la tête thermique, de forme carrée (ou rectangulaire), est toute indiquée pour l’impression de code à barres puisqu’elle permet d’obtenir des lignes bien découpées.
Principalement en raison de sa durée de vie limitée, on utilise beaucoup ce procédé dans l’industrie agro-alimentaire, notamment en épiceries où les imprimantes servent aux étiquettes à code-barres sur les produits à poids variable ou aux rouleaux de papier des reçus de caisse. Le fait de ne pas avoir de ruban à remplacer est un autre avantage, particulièrement pour l’opérateur de l’imprimante ou de la balance.
D’ailleurs, le papier thermique est plutôt facile à reconnaître. Si, par exemple, vous placez un emballage de viande hachée dans le micro-ondes pour la faire dégeler, il y a de fortes chances pour que l’étiquette à code-barres posée sur la pellicule moulante noircisse sous l’effet de la chaleur. De même, quand la caissière vous aura remis votre reçu de caisse, grattez le papier avec votre ongle. Si vous voyez une ligne noire apparaître, c’est qu’il s’agit de papier thermique et, donc, que l’imprimante utilisée était de type thermique direct.
Deux procédés de choix pour les étiquettes à code-barres
Plusieurs fabricants, comme Zebra Technologies, proposent les deux options (transfert thermique ou thermique direct) sur plusieurs modèles d’imprimantes d’étiquettes de table. C’est notamment le cas pour la ZT230 de Zebra qui a récemment été ajoutée au catalogue d’IMS. C’est également le cas pour les imprimantes Datamax-O’neil dont certains modèles peuvent vous faire épargner jusqu’à 100$ si vous n’avez besoin du thermique direct. Quant aux imprimantes industrielles, Toshiba offre un standard thermique direct et transfert thermique.
Dans un prochain billet, je me pencherai davantage sur l’aspect économique et logistique des deux procédés. Je parlerai notamment des consommables requis et de la durée de vie utile des équipements et des consommables.