Maxime, décris-nous en quelques mots le poste que tu occupes ici.

Maxime : Je suis responsable de l’opération de la presse Aquaflex 10’’ 6 couleurs pour la production d’étiquettes.

Les presses sont de plus en plus automatisées, alors pourquoi a-t-on besoin de pressiers?

Maxime : Ce n’est pas tout d’activer la presse, il faut aussi la préparer, vérifier que tout se déroule bien. Les couleurs d’une presse ne sont pas standards comme celles des imprimantes de table. À chaque job ses couleurs et ses ajustements. Il faut monter et démonter les couleurs, s’assurer que l’encre est de bonne qualité et qu’elle a la bonne densité, la bonne viscosité. Il faut aussi changer les cylindres anilox et les cylindres de découpe selon ce que le client demande.

Il faut donc énormément de précision et de patience?

Maxime : Absolument! Il y a de nombreux facteurs qui peuvent influencer le résultat d’une impression, comme l’effet des éléments (l’eau, l’humidité, les rayons UV, etc.) sur l’encre. En bout de ligne, ce que nous voulons, c’est que le travail soit parfait. C’est un des gros avantages de ce qui se fait ici, chez IMS.

Quelles sont les autres qualités d’un pressier?

Maxime : Il faut être perfectionniste, attentif et débrouillard. Il faut beaucoup aimer apprendre.

Qu’est-ce qui te plaît particulièrement sur la presse flexographique?

Maxime : Ce qui me plaît, c’est l’étiquette finale. Autrement dit, le résultat de l’opération. On est toujours fier de voir les résultats de son travail quand on a bien travaillé.

Les études dans le domaine, important ou perte de temps?

Maxime : Très important! Même si ce qu’on apprend à l’école ne s’applique pas toujours en tout temps, c’est une excellente base. Et ce n’est jamais perdu!

En 2008, le Comité sectoriel de main-d’œuvre des communications graphiques du Québec, avec l’appui d’Emploi Québec, a réalisé une norme professionnelle du métier de pressier sur presse flexographique afin de mieux encadrer la formation des spécialistes. La main-d’œuvre pour le travail de pressier est vieillissante, et la relève est difficile à obtenir. Les possibilités d’emploi sont florissantes.

Les entreprises forment de moins en moins de gens « sur le tas ». Les technologies se complexifient, les presses demandent des connaissances de plus en plus pointues. La préférence va aux travailleurs formés et expérimentés, contexte économique oblige. À ceux que le métier tente…

… mais qui n’ont aucune expérience en imprimerie, nous suggérons :

Formation collégiale en Techniques de l’impression (Collège Ahuntsic)

… et qui ont de l’expérience sur un autre type de presse, nous suggérons :

Perfectionnement technique en flexographie (Institut des communications graphiques du Québec)

… et qui préfèrent apprendre en entreprise sans retourner sur les bancs d’école, nous suggérons :

Programme d’apprentissage en milieu de travail (Emploi Québec)

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