Alors que le code à barres a été développé avant tout pour la gestion de stock, il a trouvé bien des utilisations. Le suivi des colis postaux, surtout les paquets portés par les coursiers express, est un exemple. Le cheminement des marchandises en est un autre. Une autre utilisation à laquelle on ne pense pas vraiment se trouve en milieu hospitalier.

Nous sommes certains que vous l’avez déjà vu pourtant. Lorsque vous vous présentez pour des prélèvements sanguins ou autres tests et examens en clinique, le personnel infirmier dispose de feuilles de codes à barres autocollants qu’ils appliquent aux éprouvettes ou papiers vous concernant et qui les relient à votre dossier. Ils permettent donc une association plus certaine entre le patient et le spécimen ou les résultats.

Certains établissements se servent même de ces codes pour suivre les patients. Le bracelet manuscrit qu’on connaissait est désormais remplacé par un bracelet portant un code à barres en plus du nom.

 

Avant de vous sentir comme un paquet à la poste, pensez que ces codes garantissent l’intégralité des informations à votre sujet et permettent d’éviter des erreurs de confusion entre patients portant le même nom, comme le cas de la patiente qui a subi une interruption de grossesse au lieu d’un simple examen médical.

Au Québec, où les chances d’avoir le même nom et la même date de naissance sont assez grandes, on préférerait certainement éviter les problèmes de mélange d’identité qu’Isabelle X, Monsieur P. et d’autres ont connus.

Vous voyez aussi les codes à barres utilisés en pharmacie. Ils dénotent l’identité du médicament, le numéro de lot et la date de péremption qui y sont encodés. En milieu hospitalier, dans les établissements où la pharmacie est centralisée et la distribution des médicaments se fait par chariots, les codes à barres et les lecteurs portables assurent la bonne coordination entre patient et remède.

Une autre application, pensée par des chercheurs de l’Université du Michigan, concerne les instruments utilisés en chirurgie, surtout les éponges. Le but est d’éviter de les oublier à l’intérieur du patient. À l’aide d’un lecteur à main, le décompte des éponges se ferait plus rapidement et plus précisément que manuellement – surtout quand on est fatigué après des heures d’intervention – et le risque d’en oublier serait donc réduit. Je ne sais pas si je devrais être rassuré de ce nouveau développement ou perturbé par sa nécessité!

Connaissez-vous d’autres applications insolites de code à barres? Faites-nous en part ci-dessous.

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