Dans mon précédent billet, je vous parlais des considérations de couleur d’impression et de matière sur laquelle imprimer. Dans ce billet-ci, il est question de la taille et de l’emplacement du code-barres pour en assurer une bonne lisibilité, particulièrement les codes CUP qu’on retrouve sur différents types d’emballages de produits de vente au détail.

Lisibilité = bonne taille

En soi, le code-barres est d’un encombrement minimal. Selon les normes établies par GS1 Canada, division nationale d’une organisation mondiale régissant des  normes en matière de chaîne d’approvisionnement, la taille nominale d’un code-barres standard (à 12 chiffres) est d’une largeur totale de 1,469 pouce. Ce code-barres de taille nominale peut être réduit de 20%, en respectant les proportions (mais pas plus!) et peut être agrandi jusqu’à 200%.

Indications additionnelles :

  • La largeur totale du code-barres inclut une marge de 0,091 pouce de chaque côté des barres (aussi appelée « zone de garde »). Il est important de respecter ces marges pour assurer une bonne lecture du code.
  • Les barres à chaque extrémité du code, qui sont plus longues que les autres, ont une hauteur minimum de 1,02 pouce.
  • Pour gagner en largeur : Si vous avez de petits emballages et que l’espace est restreint, certains codes CUP peuvent être réduits à 8 chiffres (dérivé du code à 12 chiffres) pour une largeur totale de 0,871 pouce (y compris les marges). Une alternative intéressante serait un code 2D qui permet de réduire considérablement la taille du code sans perdre en lisibilité, mais assurez-vous de toujours valider avec vos clients qu’ils pourront lire les codes 2D.
  • Pour gagner en hauteur : Vous pouvez réduire la taille des chiffres, mais il n’est pas recommandé de tronquer les barres, ce qui nuirait à la lisibilité.

Lisibilité = bon emplacement

Idéalement, il faut placer le code-barres sur le fond naturel de l’emballage, au centre, si possible. On doit tenir compte du fait que les marquages de date et de lot se trouvent également sur le fond ou en bas des produits, et qu’ils ne doivent pas venir cacher le code-barres.

Indications additionnelles :

  • Les emballages à fond plat (boîtes) ou souples mais dont le contenu les rend plats (farine, pain, beurre) doivent suivre la règle du fond naturel.
  • Si vous avez un emballage souple sans fond naturel (essuie-tout, légumes surgelés, emballages multiples), vous devez aussi imprimer le code au dos, le plus près possible du centre, sur la partie de l’emballage qui est la plus plate une fois rempli. À moins bien sûr que le design de l’emballage ne le permette pas.
  • Le code-barres des emballages dont les fonds sont convexes, comme les bouteilles, les cannettes et les barquettes ou pots en plastique, peuvent être imprimés au dos ou sur le côté, en prenant soin d’éviter les jointures, qui peuvent causer de l’interférence dans la lecture. Pour les barquettes ou petits pots, on peut aussi mettre le code-barres sur un couvercle, si ce dernier présente une plus grande surface, à condition que la profondeur du couvercle ne dépasse pas un demi-pouce.
  • Le code-barres ne doit jamais être à plus d’un demi-pouce de la surface de lecture. Si vous avez des emballages-coques (aussi appelé emballage-bulle, il s’agit d’une coque de plastique fixée sur du carton) avec un code-barres imprimé sur le devant, vous devez le placer de façon à ce qu’il puisse être lu, soit directement, soit en inclinant l’emballage. Faites attention toutefois que les bords de soudure de la coque ne cachent pas le code.

Dans un prochain billet, j’aborderai quelques considérations à prendre pour une bonne impression du code. Abonnez-vous à notre blogue pour ne pas le manquer!

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