Les emballages flexibles sont partout sur les tablettes. Ce format est pratique et apprécié des consommateurs, parce qu’il est facilement transportable, léger et peu encombrant. S’ils sont si pratiques et transportables, c’est avant tout parce qu’ils sont flexibles et solides. Aucun risque de déchirure, par exemple.
On doit cela au plastique, qui a remplacé le papier pour ce type d’emballage. Un emballage flexible aujourd’hui consiste en fait à des films de plastiques collés ensemble pour former une structure de plusieurs couches. Ainsi, l’emballage reste flexible, et surtout solide.
Le choix des adhésifs doit être fait en fonction des applications de l’emballage, et des conditions auxquelles il sera soumis. Par exemple, un sac de snacks n’a pas besoin de colles haute-performance, alors qu’un emballage soumis à de grandes températures aura besoin de colles spéciales et performantes. Ce choix a bien entendu un impact sur le prix… et sur l’environnement.
Comme souvent avec les adhésifs, la question du développement durable se pose. La présence de solvant dans ces colles est problématique parce que ces produits chimiques – aussi efficaces soient-ils – ont une empreinte écologique importante.
Il existe donc de nombreuses solutions sans solvant pour les adhésifs de ces emballages flexibles. Mais leur utilisation est encore limitée, puisque ces adhésifs ne supportent pas encore toutes les applications et ne sont pas adaptés aux emballages les plus exigeants.
Depuis quelques mois, les innovations se succèdent dans les adhésifs et dans le remplacement des solvants. Il existe même maintenant des adhésifs à base d’eau, donc parfaitement compostables! Des tests montrent que cet adhésif, au nom de Epotal P 100 Eco (développé par BASF), se dégrade à 90 % en seulement 70 jours.
IMS a d’ailleurs commencé à utiliser ce genre de produits. C’est peut-être l’avenir des adhésifs pour les emballages flexibles, si les applications, les résultats et bien entendu les coûts sont aussi bons que pour les autres types d’adhésifs.