La grande majorité des étiquettes utilisées aujourd’hui sont des étiquettes autocollantes (qu’on appelle aussi « pressure-sensitive »). Faciles à imprimer, elles se présentent en rouleaux, où les étiquettes sont collées sur une couche de papier en silicone, qui facilite son décollage et préserve l’adhésif. Cette couche de silicone s’appelle un liner, et comme on l’a déjà vu, certaines entreprises essaient de le recycler.

Néanmoins, dans la plupart des cas, les liners finissent enfouis et non recyclés.

Sur un rouleau d’étiquettes, le liner représente 40 % du poids et de l’espace. Si l’on y pense, c’est 40 % d’espace de stockage gaspillé, et 40 % de frais de port et de manutention en plus…

Logiquement, l’étiquette autocollante sans liner est arrivée sur le marché. Comment cela fonctionne? Une couche de silicone est appliquée sur le devant des étiquettes. Les étiquettes s’enroulent alors sans se coller entre elles, grâce au silicone sur le devant.

Cela permet donc d’avoir plus d’étiquettes pour des rouleaux du même poids et de la même taille. Ainsi, les coûts liés à la manutention, au transport, à l’emballage des rouleaux et à leur stockage sont réduits.

En ce qui concerne leur application, ces étiquettes autocollantes sans liner s’adaptent bien à de nombreux types de processus, d’infrastructure et d’application. Une imprimante-applicatrice n’aura pas besoin de les décoller de leur liner et une application à plus petite échelle sera aussi facilitée et optimisée par l’absence du liner. C’est en effet une étape de moins!

Les étiquettes sans liner sont parfaitement adaptées aux imprimantes direct thermiques. En plus, comme il y a plus d’étiquettes sur un rouleau, cela veut dire que vous pourrez imprimer plus longtemps sans changer le rouleau. C’est un gain de productivité non négligeable!

C’est un choix aussi économique qu’écologique. Cela permet d’éviter d’accumuler les liners tout en optimisant l’utilisation des rouleaux d’étiquettes.

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