Quand deux grands noms de deux industries différentes allient leurs forces, les résultats sont en général intéressants. La branche américaine de L’Oréal a fait appel à Avery Dennison pour identifier et réduire l’impact environnemental des emballages et de leurs étiquettes. Leur approche prend en compte tout le cycle de vie de l’étiquette, comme l’explique Label and Narrow Web.

Fruit de cette collaboration, Avery Dennison a développé un programme d’évaluation complet pour les étiquettes. La première conclusion est intéressante : des étiquettes plus fines permettent de réduire l’impact environnemental des produits.

En fait, l’analyse s’attarde sur tous les aspects de l’étiquette. Les matières premières, leur extraction, la fabrication de l’étiquette, et ensuite sa fin de vie et son recyclage sont pris en compte. Cette approche permet donc d’identifier quelles étapes et quelles pratiques ont l’impact le plus important pour l’environnement, et donc de voir où des efforts doivent être envisagés.

Ainsi, en suivant cette grille d’évaluation, les producteurs et décideurs peuvent faire des choix forts et réduire l’impact environnemental de leurs étiquettes. On l’a vu la semaine dernière, le côté « durable » de l’emballage compte de plus en plus pour les consommateurs, il est donc logique que les producteurs s’adaptent.

Pour L’Oréal, l’aide d’Avery Dennison a mené à un changement de substrat qui a eu de nombreuses conséquences : baisse d’émission de gaz à effet de serre, baisse de la consommation d’eau et moins de déchets générés en fin de compte.

L’impact environnemental de L’Oréal est passé de 19 % à 7 % que ce soit dans l’utilisation d’énergie fossile, l’utilisation d’eau ou d’énergie et l’émission de déchet et de gaz à effet de serre.

Cette collaboration devrait ouvrir de nombreuses portes et pousser les grandes entreprises à considérer le partenariat avec des professionnels de l’identification de produit pour répondre aux demandes des consommateurs : être plus vert.

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