Plus de canaux de distribution, plus de validations d’emballages
Les habitués des industries des biens de consommation ou d’électronique vous le diront : ceux qui ont la responsabilité de vérifier le contenu des textes et des graphiques d’emballages, auront de plus en plus de travail ! Comme ces industries tendent vers une segmentation de la clientèle de plus en plus précise, que les clients recherchent de plus en plus la personnalisation, et que les tirages d’emballages tendent à être toujours plus courts avec de plus en plus de variations d’emballages sur un produit donné, il y aura plus de validation d’emballages à faire.
Qui est responsable ?
Le problème est que la plupart des gens qui font la validation d’emballages sont également très occupés à faire autre chose : graphistes, chefs de produits, gens de marketing, traducteurs et spécialistes ont tous leur vrai boulot à faire. Ce n’est donc pas étonnant que parfois, le processus d’épreuvage peut sembler un peu chaotique, puisque tout le monde a une vision un peu différente sur la façon dont cela devrait fonctionner.
Alors quelques conseils, tout d’abord, il faut faire le bilan : Combien d’épreuves a-t-il fallu pour obtenir la version finale de l’emballage ? Combien d’erreurs ont dû être corrigées ? Combien de temps le processus a-t-il pris du début à la fin ? Une fois que vous avez répondu à ces questions, penchez vous sur comment améliorer vos performances.
La personne en charge du processus complet de validation (en espérant qu’il y en a une !) doit 1. Cartographier le processus 2. Éduquer les participants au processus et 3. S’assurer que tout le monde comprend que le processus doit être rationalisé, pour le bien de tous.
Du temps pour valider
Il faut accorder une grande importance à la contrainte de temps. Il y en a toujours une, car il y a des attentes au niveau des ventes et des calendriers d’expédition, ainsi qu’au niveau des clients. Il y a aussi les effets de la saisonnalité auquel il faut porter attention. Chaque membre de l’équipe doit comprendre que dès que leur tour arrive, il faut y mettre la pleine priorité immédiatement. À raison ou à tort, la validation d’emballage se retrouve souvent dans le quadrant urgent et important du travail. Il faut s’y adapter. Si une personne ne peut effectuer la validation d’emballage au moment nécessaire, il doit avoir un back-up. Il faut se rappeler que ‘’sortir’’ le produit est la grande priorité.
Granularisez quand vous faites de la validation
Faites votre validation avec des listes de vérification et une approche ‘’silo’’ c’est-à-dire en décomposant le contenu et en le vérifiant d’une façon totalement séparée : la grammaire, l’orthographe, les majuscules, les titres, les notes, le jargon juridique les avertissements. S’il y a des erreurs, vous allez sûrement les trouver. C’est probablement la seule situation dans laquelle vous allez trouver avantage à être étroit d’esprit.
Les emballages avec plusieurs langues représentent un défi particulier. Assurez-vous d’avoir terminé vos corrections à la langue principale avant de corriger les langues secondaires. Il arrive souvent que vers la fin de la vérification, une correction ou un changement doivent être apportés au contenu dans toutes les langues. En ce cas, soyez vigilants.
Outils
En ce qui concerne les méthodes de communication, le courriel, qui est souvent utilisé, n’est pas idéal. Si par exemple il y a des retours en arrière dans le processus ou si une personne oublie de mettre en CC quelqu’un d’autre, la confusion peut s’y installer. Il serait avantageux de se pencher sur d’autres solutions, telles que des logiciels de validation collaboratifs. Certains offrent l’estampage sur les révisions pour créer des pistes d’audit, d’autres offrent l’épreuvage des couleurs et d’autres encore promettent une réduction de la quantité de révisions d’un emballage de l’ordre de 30%
Conclusion
Il n’y a pas de méthode idéale pour tous. Par contre, si vous portez un regard franc sur vos ressources, établissez un processus simple, mesurez vos performances et êtes motivés à vous améliorer, vous allez déjà faire un bon bout de chemin.
N’oubliez pas de demander conseil. Si vous désirez avoir de l’aide avec votre processus d’épreuvage, il nous fera plaisir de vous accompagner.