Une déclaration choquante récente qui est sortie du sommet de Davos a retenti à travers le monde.
« Il y aura plus de plastiques que de poissons, en poids, dans les océans de la planète d’ici 2050 ».
Cette affirmation fait partie d’une étude préparée par le Forum économique mondial et la Fondation Ellen MacArthur intitulée : « l’économie des Nouveaux Plastiques: repenser l’avenir des plastiques ». Ce forum propose un changement majeur dans la façon dont les plastiques sont faits, consommés et éliminés/recyclés.
Données de l’étude sur le plastique
Beaucoup des faits présentés dans cette étude donnent à réfléchir :
- L’emballage plastique représente la plus grande partie de tous les plastiques, à 26 %
- Seulement 14 % de tous les emballages en plastique sont recyclés.
- 40 % sont mises en décharge
- 32 % de tous les plastiques échappent totalement au recyclage ou à la mise en décharge, et sont « perdus » dans l’environnement, avec une durée de vie prévue pour des siècles.
- En 2025, l’océan contiendra 1 tonne de plastique pour toutes les 3 tonnes de poissons, ce qui nous mène à la déclaration au début de cet article.
Principles de l’économie circulaire
L’étude recommande de faire des efforts énergiques pour appliquer les principes de l’économie circulaire aux plastiques, par exemple en utilisant un système qui met l’accent sur la restauration et la régénération de ses ressources. Cela inclut la création d’une « économie post-utilisation efficace», où le plastique sera réutilisé maintes et maintes fois.
Au moins une entreprise, TerraCycle réussit déjà à utiliser cette logique afin d’en tirer profit.
Aussi surprenantes que soient les perspectives du rapport, combien de fabricants et d’emballeurs en prendront note pour agir à ce sujet? Certains sont déjà à l’œuvre. Pour ce qui est des autres, s’ils ne font rien, les consommateurs s’en chargeront certainement.
Prenez par exemple les résultats de cette étude, présentée lors du salon international des produits laitiers à Chicago en septembre dernier, par EcoFocus Worldwide. Il stipule que « les acheteurs de boissons saines », dont le pouvoir d’achat représente 46 % de tous les acheteurs d’épicerie sont très conscients des répercussions écologiques de leurs achats :
- 60 % ont évité d’acheter des produits d’entreprises à propos desquelles ils ont appris qu’elles ne disposaient pas des pratiques socialement responsables
- 55 % ont évité d’acheter des produits d’entreprises à propos desquels ils ont appris qu’elles ne disposaient pas de pratiques écologiquement responsables
- 86 % estiment que les petits changements qu’ils peuvent apporter peuvent s’additionner et devenir porteurs de grands changements pour l’environnement
À notre avis, le choix de la responsabilité écologique n’est plus une mode ou une tendance, mais est plutôt devenu une réalité d’affaires incontournable pour les entreprises d’emballages qui souhaitent réussir dans les marchés d’aujourd’hui.
Par où commencer quand on veut fabriquer ou emballer de façon plus écoresponsable? Il faudrait commencer par consulter une entreprise qui a une connaissance approfondie à propos de l’emballage et du « co-packing », mais qui se spécialise également dans la recherche pour vous aider à trouver la solution la plus viable pour vos besoins.
Contactez-nous. Nous serions heureux de vous aider.
