RFID

Application, Code-barres, Communications, Data entry

Dans mon dernier billet de blogue, je parlais de comment la RFID pourrait être, si elle n’était pas limitée techniquement, la solution idéale pour de nombreuses applications de vente au détail traitées actuellement par des codes à barres. Parmi les limites rencontrées, il y a la sensibilité au métal et à l’eau. Mais même en les prenant en compte, il existe aujourd’hui de nombreuses industries qui utilisent avec succès la technologie RFID en remplacement des codes à barres. Comment est-ce arrivé?

Aux débuts du EPC

Dès le début des années 1990, la technologie RFID a été utilisée dans des applications telles que les mécanismes antivols dans les voitures et les lecteurs de cartes dans les systèmes de transports publics par exemple. Mais pour rendre viable la technologie RFID dans les applications de la chaîne d’approvisionnement, une norme d’identification de produits internationaux, telle que celles qu’ont les codes à barres, était nécessaire. Elle a été créée au début des années 2000. On la nomma EPC (Code de  Produit Électronique). Peu de temps après, en 2003, Walmart annonça qu’il exigerait de ses 100 plus grands fournisseurs d’identifier leurs palettes et leurs caisses à l’aide d’étiquettes RFID.

Walmart en tête

En fait, Walmart prenait le risque d’adopter et de travailler à améliorer la technologie RFID jusqu’à ce qu’elle puisse être utilisée de manière fiable pour suivre tous les stocks de sa vaste chaîne d’approvisionnement. Si cela fonctionnait, et si l’ensemble de ses fournisseurs adoptaient le RFID, Walmart allait économiser des millions de dollars dans la gestion des stocks. Le problème était que la technologie n’était pas suffisamment  avancée pour la portée de leur application.

Au cours des 6 années suivantes, Walmart a rencontré de nombreux problèmes techniques. L’adoption prévue de cette technologie par ses autres fournisseurs a été retardée ou annulée. De plus, les marges de profit sur de nombreux biens de consommation rendaient cette adoption insoutenable pour un bon nombre d’entre eux. Ils s’en sont plaints aussi car Walmart leur avait imposé cette technologie encore non éprouvée. Malgré ces problèmes, Walmart a continué de perfectionner la RFID.

Walmart continue d’utiliser la RFID et l’a même également intégrée dans ses magasins, sur les vêtements susceptibles de se faire voler, tels que les jeans et sous-vêtements.

D’autres ont suivi

Grâce en partie au financement de la recherche et du développement sur la RFID de Walmart, de nombreuses autres sociétés de vente au détail et de fabrication sont en train de tester ou de l’utiliser.

  • Les détaillants tels que Best Buy, Metro et Target ont commencé à utiliser la technologie RFID pour améliorer leur chaîne d’approvisionnement.
  • Des entreprises telles que Airbus, Boeing, General Motors et bien d’autres, étiquettent leurs pièces et les suivent automatiquement dans leur processus de fabrication.

Le futur de la RFID

L’on pourrait voir la RFID comme une sorte de version magique des codes à barres. Au lieu d’un code de produit que vous devez numériser, ce code se glisse dans votre système d’inventaire de lui-même par le biais des ondes radio, vous permettant de suivre les articles sans effort. Son grand potentiel est sa capacité à fournir des informations en temps réel sur un nombre presque illimité d’articles.

Toutefois, son coût de base et les efforts nécessaires pour surmonter ses limites techniques la rendent inaccessible à de nombreuses entreprises. Les sociétés de toutes tailles peuvent mettre en œuvre un système de code à barres à un coût beaucoup plus faible et avec d’excellents résultats, à condition que le système ait été bien planifié et installé de manière appropriée (demandez-nous comment!). En outre, les innovations dans la technologie de vision permettent une lecture plus efficace des codes à barres avec une augmentation du niveau de l’automatisation. L’avantage ici est que le code à barres sur le produit lui-même n’a pas besoin d’être changé.

C’est la raison pour laquelle nous voyons la RFID comme étant plutôt un complément des codes à barres. En raison de ses défis techniques et de son prix, nous ne croyons pas qu’il atteindra une adoption généralisée à court ou à moyen terme, mais plutôt qu’il restera un outil puissant pour des applications très spécifiques, dans des environnements hautement contrôlés.

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