Plus de la moitié des produits biologiques du monde entier sont vendus en Amérique du Nord, et la demande est assez grande pour que l’importation soit nécessaire. Le Canada a donc adopté une norme nationale unique de certification qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2012.
Le Québec a été un précurseur en matière de certification et d’étiquetage de produits biologiques. En effet, jusqu’à tout récemment, la belle province était la seule au Canada à exiger une certification permettant à un produit d’être étiqueté « bio », et ce, depuis le 1er février 2000. Les exigences des Normes biologiques de référence du Québec, maintenant caduques, sont le fruit du travail du Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV).
Depuis l’avènement du Règlement sur les produits biologiques, une norme canadienne adoptée le 30 juin 2009, le Québec pouvait seulement réglementer les produits biologiques produits et vendus au Québec. Les producteurs québécois qui souhaitaient vendre des produits bios certifiés à l’extérieur du Québec devaient aussi se conformer à la norme canadienne.
La norme biologique du Canada, régie par le Bureau Bio-Canada au sein de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, a non seulement combiné deux certifications en une seule, mais elle a de plus conclut des ententes avec plusieurs pays afin que des produits bios canadiens puissent être vendus ailleurs dans le monde.
Pour être étiquetés comme tels, les produits biologiques doivent avoir été certifiés par un des quelque 20 organismes de certification accrédités dont le nom doit figurer sur l’étiquette. Pour certains organismes, le nom apparaîtra sous forme de logo.
Maintenant soumises au règlement fédéral, les entreprises québécoises qui veulent toutefois mettre de l’avant le lieu de production de leurs produits biologiques peuvent continuer à utiliser le logo BIO-Québec, obtenu auprès du CARTV.
Pour obtenir plus de renseignement sur l’étiquetage des produits biologiques au Canada, vous pouvez consulter un des sites suivants :
Conseil des appellations réservées et des termes valorisants